Ça y est, le printemps est là et les températures commencent à remonter. C'est l'heure pour les poux rouges de revenir coloniser votre poulailler ! Alors, quelles conséquences pour vos poules ? Comment repérer ces parasites ? Et surtout, comment vous en débarrasser ? On fait le point...
Le pou rouge, « dermanyssus gallinae » de son petit nom scientifique, est un redoutable parasite qui infeste les volatiles, et donc aussi les oiseaux.
Ses caractéristiques :
Difficilement ! Le pou rouge se cache la journée dans le moindre interstice de tout le matériel du poulailler : porte, charnière, nichoir, plancher, pondoir… Ce micro prédateur est quasi invisible. Mais 4 indices peuvent nous alerter :
Les poux rouges se terrent dans le poulailler et se nourrissent du sang des poules la nuit !
Comme tous les parasites qui pompent le sang, les poux rouges vont finir par affaiblir l’organisme de vos poules. Résultat, elles pondront moins. Et si l’invasion se prolonge, vos cocottes peuvent même devenir anémiques, voire succomber si rien n'est fait pour les soigner. Voilà pourquoi il faut réagir dès les premiers signes. Et prévenir, surtout. C’est dit : ouste !
Prenez le problème à bras-le-corps : il n’y a pas 36 solutions, il faut traiter à fond le poulailler et les poules !
On vide tout, on nettoie TOUT à fond, on désinfecte complètement avec les produits ad hoc. Puis, surtout, on prévient l’invasion des poux rouges ! On saupoudre avec un produit comme la terre de Diatomée, une solution naturelle contre les parasites, sur toutes les surfaces, les recoins, les perchoirs, les interstices. Et on répète l’opération toutes les 3 semaines pendant la saison chaude : si, si !
Saupoudrez le répulsif naturel aussi sur les ailes et les plumes de vos poules pour les protéger. Et, bien sûr, n'hésitez pas à consulter votre vétérinaire si vous les trouvez affaiblies.